[Chronique n°64] Après Nous – Myra Eljundir

apres-nous,-tome-1---au-commencement-990767Titre : Après Nous, tome 1 : Au Commencement

Auteur : Myra Eljundir

Edition : Collection R

Genre : Fantastique Jeunesse

Nombre de pages : 369

Prix : 17€90

Résumé : Les cartes du destin de l’humanité sont entre ses mains. Est-elle porteuse de chaos ou de la promesse d’un monde meilleur ?

Jezebel Kern a tout pour elle : des parents aimants, soucieux de son avenir, un véritable talent de musicienne, une voix envoûtante. Rien ne semble pouvoir troubler son petit paradis. Mais lorsque Hannah et Johann Kern perdent la vie dans un accident de la route, Jezebel découvre qu’il n’y a aucun acte de naissance à son nom. Peu à peu s’impose une terrible vérité : elle a été kidnappée dans sa petite enfance. À qui ? Pourquoi ? Et surtout, d’où lui vient cette voix capable de charmer… comme de blesser mortellement ? Jezebel devra le découvrir au travers d’une quête qui fera vaciller ses croyances et la portera aux frontières de l’apocalypse.

WARNING : Je suis assez directe dans cette chronique, pas forcément tendre, mais je ne faisais que retranscrire ce que j’ai ressenti lors de ma lecture. Si les chroniques négatives et pas forcément très gentilles vous dérangent, il vaut mieux que vous passiez votre chemin.

Bon, je vais vous le dire tout de suite : je n’ai pas réussi à terminer ce livre. Après seulement 150 pages, je saturais déjà alors j’ai préféré ne pas me forcer. Je vais donc vous expliquer pourquoi ce livre ne m’a absolument pas séduite.

Déjà, j’avais vraiment détesté Kaleb, de la même auteure. J’avais donc quelques a priori mais je voulais tout de même lui laisser une chance, d’autant que c’est ce que la Collection R nous invite à faire. J’ai laissé mes préjugés de côté et j’ai commencé ma lecture et les 30 premières pages étaient pas mal.

J’ai bien aimé Jezebel, la plume de l’auteur était plutôt agréable et l’histoire nous était présentée doucement mais sûrement. Un début typique quoi. Sauf que dès la quarantaine de pages, ça devient un peu du grand n’importe quoi.  

La romance vient tout ruiner dès le début. S’il y a bien quelque chose que je ne supporte plus dans les romans Young Adult, ce sont les coups de foudre ridicules entre adolescents. Premier jour au lycée pour Jezebel : elle finit déjà main dans la main avec un garçon à la fin de la journée, qui la raccompagne chez elle et qui l’embrasse fougueusement. Il se sont rencontrés seulement quelques heures plus tôt et c’est déjà l’amour fou. Et nous n’en sommes qu’à la page 63. Qu’est ce qui va se passer ensuite ? Ils vont fuir ensemble ? Se marier ? Avoir des enfants ? Plus cliché, ça n’est pas possible.

Combien de fois vais-je devoir répéter qu’il n’est pas nécessaire qu’un couple d’adolescents couche ensemble pour rendre l’histoire intéressante ? Vous vous souvenez qu’ils se sont embrassés quelques heures après s’être rencontrés ? Eh bien ils se sautent dessus comme des bêtes pas très longtemps après. C’est vulgaire, c’est mal écrit, c’est tout sauf nécessaire et ça gâche tout. Et surtout, ça donne une très mauvaise image des adolescents. Ses personnages sont bien trop clichés pour qu’on s’attache à eux. De plus, leurs disputes n’ont ni queue ni tête, n’arriveraient jamais dans la vraie vie puisque les sujets sont ridicules et que personne ne s’énerve de cette manière dans la vie. Encore pire qu’une télé-réalité.

La plume de l’auteur est beaucoup trop saccadée et brouillone à mon goût et ne me transporte absolument pas. Les dialogues ne sont ni naturels ni fluides. En gros, j’ai eu du mal à le lire. Je voulais l’abandonner bien plus tôt mais je me suis forcée à continuer à lire un peu mais je n’arrivais pas à lire plus de 5 pages avant de saturer.

En plus de ça, et ce ne sont que des détails bien sûr, certaines petites choses m’ont un peu énervée. Le fait qu’elle donne son propre nom à une bibliothèque dans son histoire est assez égocentrique. Peut-être que cela a une autre signification et qu’elle ne voulait pas juste être égocentrique, mais c’est l’impression qu’on en a. Aussi, il y a un espèce de spot de publicité pour les vegan, en plein milieu d’une scène qui n’a rien à voir, qui m’a franchement dérangée. Je n’ai rien contre les vegans, bien au contraire, mais il y a l’art et la manière de faire la “publicité” pour eux. Là, ça semblait forcé, peu naturel et franchement pas le bienvenu dans la scène.

Je vais m’arrêter là, je n’ai pas non plus envie de traîner ce livre dans la boue. Vous avez compris, j’ai vraiment pas aimé. Je n’ai lu que des avis hyper positifs, alors peut-être que ça vient juste de moi, peut-être que vous allez absolument adorer. Je ne peux que vous conseiller de voir par vous-même.

 1-bis

-Cupcake (1)

4 commentaires sur « [Chronique n°64] Après Nous – Myra Eljundir »

  1. Mouais mouais.. Tu as mis en lumière le pire truc qui peut vraiment m’énerver dans une lecture : la romance ado bien niaise et peu crédible. Déjà là ça me refroidi, et puis le reste.. C’est pas la première chronique que je lis dans ce goût là donc je pense que je vais passer mon tour pour ce livre! Merci pour cet avis sincère!

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  2. Je viens de rédiger ma chronique et j’ai mentionné les mêmes soucis que toi : le passage sur les végans et la protection animale qui arrive sans trop qu’on sache pourquoi. Comme si l’auteure s’était dit : Oh il faut que je parle des vegans c’est à la mode!
    Et la librairie à son nom… Elle avait fait déjà ce type de clin d’œil dans Kaleb mais de manière plus subtile!

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